Vélos sur l’espace public : Sécurité et courtoisie urbaine
Code de la rue, généralisation de la limitation à 30km/h dans les quartiers, révision complète de la politique de stationnement : les actions engagées par les écologistes de la Ville d’Angers ne manquent pas d’alimenter l’actualité depuis le début de l’année ! Objectif : construire une Ville « douce » et respectueuse de tous les modes de déplacements (vélos, voiture, piétons, transports en communs, etc.)
« Le sens de notre action, c'est d'abord de répondre à l’évolution des modes de déplacements » explique Vincent Dulong, adjoint au Maire délégué à la voirie, à la mobilité et aux déplacements. « Aujourd’hui, près de 33% des déplacements réalisés dans la Ville se font à pied. De même, le nombre de déplacements en vélo augmente sur Angers ».
« La démarche que nous menons depuis plusieurs mois commence d'ores et déjà à porter ses fruits. Grâce à la généralisation de la limitation à 30km/h dans les quartiers, nous observons par exemple que les temps de déplacements n’augmente que de 3% ... tandis qu’on divise par 10 la probabilité de décès en cas de choc avec un piéton ».
Cela étant, « on n’impose pas la sécurité par décret ». Après avoir travaillé sur le volet réglementaire, l’élu souhaite travailler sur le volet « comportemental » pour sécuriser la circulation et améliorer la cohabitation de tous les modes de déplacement. « Il faut que la limitation à 30km/h s'accompagne d'une véritable responsabilisation des utilisateurs de la voirie et de l’espace public, à commencer par les vélos ».
"A cet effet, nous allons lancer une campagne de prévention à l'intention des cyclistes concernant l'éclairage avant et arrière".
Point de départ de cette campagne : l’absence fréquente d’éclairage (avant et arrière) des vélos. "Les accidents nocturnes sont souvent les plus dangereux" explique Romain Laveau." Une fois qu’ils ont acheté leur vélo, les cyclistes ont rarement la possibilité d’acheter de nouveaux kits d’éclairage » explique le Conseiller Municipal délégué aux déplacements et à l’environnement. « C’est pourquoi nous allons inciter les vélocistes à vendre des kits « lumières » à des prix accessibles. Une nécessité en cette période hivernale, où les jours raccourcissent ».
La campagne de prévention prochainement lancée visera donc à sensibiliser les cyclistes aux dangers de la circulation sans lumière, mais elle visera également à convaincre les vélocistes de la nécessité de vendre des kits lumières à prix accessibles. « C’est une question de bon sens » concluent les 2 élus, avant de préciser la campagne sera menée en partenariat avec l’association Place au Vélo.