« L’avenir appartient à ceux qui lèvent le pied » : Angers est à l’honneur du dernier bulletin d’information de l’association suisse Rue de l’Avenir, association suisse de promotion des modes de déplacements doux.

Communication et concertation

« Première Ville de plus de 150.000 habitants à relever le défi de passer tous ses quartiers en zone 30 en moins de 2 ans », Angers est une Ville qui a réussi à inscrire « concertation et communication » au cœur de sa démarche, selon l’association.

« C’est bien sur une reconnaissance pour les 1200 angevins qui ont participé à l’élaboration du code de la rue », se réjouit Vincent Dulong (adjoint au Maire d’Angers en charge de la voirie, des déplacements et de la mobilité). « Mais c’est également un signal fort à l’égard de toutes les Villes qui s’interrogent encore sur les bénéfices et la faisabilité de ce genre de démarche. A ces Villes, nous souhaitons dire aujourd’hui : nous l’avons fait. C’est faisable ! »

Pacification et hiérarchisation des voies

Selon l’association Suisse, la Ville apaisée est « la condition qui permettra demain de garder une place à la voiture en Ville ».

« C’est également en phase avec notre approche », confie Vincent.  « A l’inverse des caricatures que l’on entend parfois, nous ne sommes pas opposés à la voiture. Nous sommes en revanche convaincus que la mobilité va évoluer. Avec plus d’un tiers des déplacements quotidiens dans notre Ville aujourd’hui réalisés à pied, nous avons la responsabilité de nous adapter et d’assurer la sécurité de toutes les personnes, notamment les plus vulnérables. Concrètement, la rue n’est donc plus seulement une zone de flux. Elle devient un espace de vie… qu’il convient d’entretenir en offrant à chaque mode de déplacement la place qu’il mérite, voiture comprise ».

Le concept de la « Ville à 30 » et la mise en œuvre du code de la rue ne se limite pas à apaiser la circulation. Il s’agit bien d’un vrai projet de ville qui tend à redonner sens à la courtoisie urbaine, à réconcilier les angevins avec leurs espaces publics et à créer les conditions d’un mieux vivre ensemble.

Brève du 19 juin 2013